Tant que l'on se persuadera d'être les meilleurs....

Publié le par Boule de neige

..... nous ne pourrons pas nous adapter au monde moderne ....

 

A tous les étudiants à qui on expliquent que leur « fac » est la meilleure « fac » de France ...


A tous ceux qui ont payé 250 , 400  ou 600 €  la journée et à qui on explique que tel ou tel organisme de formation est le « top du top » parce qu'il donne droit à 60 points ...


Voici un article qui va mettre tout le monde d'accord !


Nous allons voir comment les Conseils de l'Ordre vont informer tous ceux qui ont subit la sélection imbécile du numérus-clausus que finalement une formation dans les pays de l'Est, ou ailleurs dans la communauté européenne, permet d'exercer en France......


De même que les patients français qui se font soigner à l'étranger par des praticiens qui, par définition, ne sont pas conventionnés et qui sont quand même remboursés par la sécurité sociale française, pourquoi les patients français ne sont-ils pas remboursés sur les même bases lorsqu'ils sont soignés en France par des praticiens français non-conventionnés ?


Nous assistons à la fin d'un système moribond dont les acteurs se persuadent - encore - que c'est le meilleur du monde...

 

 

 

 

 

Les étrangers titulaires du diplôme français sont désormais autorisés à exercer sur le territoire
Article paru le : Lundi 1 Mars 2010 sur www.egora.fr


Site du CNOCD, 10 fev 2010.


Dr Alain Chanderot
Un des paramètres de la triade diplôme, nationalité française, inscription à l´ordre, vient d´être supprimé, avec l´autorisation automatique des étrangers titulaires du doctorat en chirurgie dentaire délivré par l´une des universités du territoire, de s´y établir. Cet aspect de la nouvelle loi HSPT n´était pas encore apparu dans les discussions qu´elle a engendrées. Elle a la particularité de ne pas exclure les citoyens extracommunautaires de l´option d´installation ici. Les prescriptions de nationalité étaient apparues entre les deux guerres, sous la pression des syndicats médicaux et dentaires, afin de restreindre l´accès à l´exercice et même aux études, des immigrants de l´Europe de l´Est, jugés trop nombreux. Ces dispositions ont finalement été régies lors de la création de l´ordre au début des années 40. Elle est le juste retour des choses, avec la disette médicale en perspective.
Parallèlement, l´apparition de filières diplômantes (en enseignement francophone) dans les Etats de l´Union où le numérus clausus est moins regardant, et où s´engouffrent, comme à l´Université de médecine de Brasov (Roumanie), des étudiants rebutés par la dureté du concours d´intégration aux études qui nous est particulier, est symptomatique. Comme quoi, nécessité fait loi, et chaque déséquilibre engendre ses propres tentatives de rétablissement.


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